Un besoin essentiel trop souvent sous estimé …

Il y a quelques jours, j’ai posté la photo de ce nouveau gadget qui permet de garder les mains libres pour surfer sur son smartphone tout en donnant le biberon à son bébé.

Les réactions ont été vives et bien souvent horrifiées mais une maman a posé une question très juste en commentaire sur laquelle j’avais envie de revenir : Comment un enfant peut grandir sans le regard de sa mère ?

Cette question m’a rappelé une expérience menée dans les années 70 : le visage impassible présenté dans la vidéo ci-dessous …

Cette vidéo est en anglais (pensez à activer la traduction automatique si besoin) mais elle pourrait parfaitement se passer de commentaires : un bébé de quelques mois est en pleine interaction avec sa mère quand celle-ci se retourne soudainement, puis prend un visage figé, inexpressif. Instantanément, l’enfant essaie de ­retrouver son attention, il devient tendu, stressé, perd le contrôle de lui-même, s’énerve, pleure pour provoquer une réaction chez sa mère … il se calmera difficilement quand la mère reprendra un comportement plus habituel.

Cette expérience met en lumière que l’absence d’intéraction entre un enfant et sa figure d’attachement génère du stress et même de la détresse chez l’enfant.

On sous estime bien souvent l’importance de répondre aux besoins d’intéractions pourtant les théoriciens de l’attachement ont montré que les besoins affectifs (attention, contacts physiques) sont supérieurs au besoin de nourriture.

Notre première réaction lorsqu’un enfant pleure c’est de vérifier qu’on a répondu aux besoins primaires (faim, soif, hygiène, santé, sommeil) mais les besoins d’attention et de sécurité ne sont pas moins importants… au contraire !

Une expérience menée sur des petits singes a montré qu’un petit singe privé de sa mère préfèrera se consoler auprès d’un substitut douillet pour répondre à son besoin de sécurité et de connexion plutôt qu’auprès de celui qui le nourrit.

Ce que j’aimerais que vous gardiez dans un coin de votre tête après lecture de ce message c’est que bien souvent les comportements qui nous « agacent » chez nos enfants (pleurs, cris, agitation, enfant « toujours dans nos pattes » etc…), ne sont en fait que des moyens inconscients pour retrouver du lien avec nous. Ils ne nous cherchent pas, ils cherchent notre aide pour répondre à ce besoin d’attention.

Evidemment avec la fatigue, le stress et nos journées chargées, on a parfois du mal à identifier le besoin et on peut prendre le comportement de l’enfant comme une agression, une charge supplémentaire fatigante, un caprice … il n’est alors pas facile de rester dans l’empathie et de garder la tête froide pendant les tempêtes…

Mais avec les bons outils tout est beaucoup plus simple !

Si vous avez besoin de soutien et d’accompagnement, je vous invite à relever le challenge “C’est décidé, j’arrête de crier et de stresser !”

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Julie Lemaire