Ces derniers temps, je croise beaucoup de mamans qui culpabilisent (de crier, de ne pas allaiter, de reprendre le travail, de prendre – ou de ne pas prendre – du temps pour elle, etc …).
Je me suis rendue compte que je ne vous avais encore rien dit sur le sujet ! Alors cette semaine j’aimerais vous parler de… LA CULPABILITE !
Vous arrive-t-il d’être envahie par un sentiment de culpabilité ?
Quand vous laissez votre enfant pour aller travailler ou pour prendre du temps pour vous ?
Quand vous regrettez un comportement ?
Quand vous avez l’impression de ne pas être à la hauteur ?
Ce qui suit est pour vous ! 😉
Deux formes de culpabilité
En fait, il existe plusieurs formes de culpabilité…
Il y a la culpabilité saine : celle qui nous permet de réparer quand nous avons fait du mal à quelqu’un que nous avons conscience d’avoir blessé. Nous nous sentons alors coupables et c’est ce qui nous nous pousse à réparer, ce qui est évidemment une très bonne chose !
Mais il y a également une autre forme de culpabilité (et c’est celle que je croise le plus chez les mamans que j’accompagne) : celle que l’on éprouve quand on laisse notre petit à la crèche ou chez la nounou pour aller travailler, quand on prend du temps pour nous, quand notre enfant a un comportement « inadapté », quand notre entourage fait une remarque sur notre façon de gérer une situation ou encore lorsque nous cultivons la croyance que nous sommes une « mauvaise mère », que nous ne sommes pas à la hauteur …
Cette forme de culpabilité nait lorsqu’on se sent victime d’une situation qui ne nous permet pas de répondre à l’un de nos besoins profonds …
Comment faire pour sortir de la culpabilité maternelle ?
Par exemple … au lieu de vous sentir coupable de laisser votre enfant à la crèche, posez-vous la question: « Est-ce que j’avais envie de rester avec lui et de ne pas reprendre le travail ? »
Souvent on n’ose même pas sentir notre envie, on la recouvre sous une bonne couche de culpabilité et on se dit : « c’est pour le bien de mon enfant », « je n’ai pas le choix, il faut que je retourne travailler », « je ne fais pas le bien de mon enfant, je suis une mauvaise mère », etc … alors que la vraie question c’est : de quoi ai-je besoin ? Quel est mon envie profonde ? Et de s’autoriser à faire des choix en conséquence.
Alors la prochaine fois que vous culpabiliserez, je vous invite à vous poser et à répondre à ces quelques questions :
Pour aller plus loin