5 étapes pour prévenir (ou réagir) aux bêtises de nos enfants.
Suite à la publication de mes derniers posts sur la gestion de notre colère, on m’a posé une super question à propos des « bêtises » de nos enfants.
Mais avant de vous partager mes quelques clés sur le sujet des bêtises, je voulais prendre un petit moment envoyer un grand MERCI à toutes celles qui prennent le temps de lire, de laisser un commentaire, d’envoyer une question, de partager mes publications … C’est vraiment génial de pouvoir échanger avec vous sur ces sujets qui me tiennent tant à cœur et un honneur pour moi de cheminer à vos côtés sur ces questions ! MERCI ! <3
Revenons à cette question : « Comment apprendre à un enfant à ne pas reproduire une bêtise ou arrêter un mauvais comportement ? ».
1. Changez votre vision de la bêtise. Je ne sais plus quel grand sage (Lao Tseu ?) a dit : « Si tu ne peux pas changer la réalité, change la vision que tu en as » … alors je vous invite à commencer par changer la vision que vous avez peut-être de votre enfant. Ce qui nous parait « bêtise » est bien souvent un test, un essai-erreur, une expérience, une exploration, une découverte, une aventure, un jeu, etc … pour nos enfants. Quand on se remet à l’échelle d’un enfant qui découvre le monde, c’est fascinant et ça donne une irrésistible envie d’expérimenter toutes ces choses d’adulte un peu mystérieuses. Oubliez le mot “bêtises” et remplacez le par “exploration”. Ça changera déjà beaucoup de choses dans votre façon d’appréhender la situation !
2. Adaptez l’environnement. Quand un enfant arrive dans nos vies, il y a deux ou trois réglages à faire dont celui de lui d’offrir un environnement protégé et propice à des explorations sécurisées. On pense aux caches prises, aux bloque-placards, bloque escalier, on planque les produits chimiques ou on les remplace par le vinaigre blanc, on planque les médicaments et les objets fragiles, précieux ou dangereux, on fixe les meubles au mur et on évite les fenêtre grandes ouvertes surtout si on ne se trouve pas dans la même pièce que l’enfant même pour quelques minutes seulement… même si nos enfants nous paraissent grands.
3. Cherchez le besoin caché derrière le comportement. Votre enfant court ou grimpe partout ? C’est peut-être qu’il a besoin de se défouler : allez faire un tour au parc même peu de temps ! Il pique une crise si vous essayez de lui mettre ses chaussures ? Et s’il avait besoin d’autonomie ? Laissez le faire par lui-même ! Il écrit sur les murs ? Il a besoin d’un espace pour exprimer sa créativité ! Laissez toujours en LIBRE ACCES des feuilles de différents formats et des feutres en lui rappelant cette règle simple «Les feutres sur le papier ».
4. Informez-vous sur le développement de l’enfant. Parfois on a des attentes inadaptées à l’âge de nos enfants. N’oubliez jamais qu’ils sont en apprentissage permanent et que comme on ne demande pas à un bébé de 6 mois de se lever pour marcher, on ne peut pas demander à un enfant de 2 ans ou de 6 ans d’avoir les mêmes réflexes et capacités qu’un enfant plus grand ou même qu’un adulte. Ce qui nous parait simple et évident, ne l’est peut-être pas … une explication s’impose peut-être.
5. Montrez l’exemple et transmettez les « bons gestes ». Il fait des crises, hurle, pleure, tape, pince, mord … son cerveau est sous stress et il a besoin d’apprendre à « redescendre ». Dans un moment calme, transmettez-lui des techniques anti-stress en reproduisant les scènes avec des peluches ou des playmobils, invitez-le à trouver des solutions plus pacifiques à l’expression de son émotion… En criant ou en tapant vous validez le comportement que vous espérez voir disparaitre… vous envoyez le message que « quand on est en colère ou stressé on peut crier et/ou taper ». Children see. Chlidren do. Avec les bonnes clés, on peut faire autrement rapidement… Pour en savoir plus, je vous renvoie à mes articles précédents et à mon programme « C’est décidé, j’arrête de crier et de stresser » pour mettre en place le bouton OFF de votre stress.
6. Un petit bonus en extra : Ne sous estimez jamais le besoin de jouer d’un enfant ! Il saute sur le lit ou le canapé ? Achetez un trampoline ou proposez lui de sauter ensemble sur un coussin dédié ! Il cache des objets ? Mettez à sa disposition un panier avec des objets qu’il est permis de cacher et organisez une grande partie de « Tu chauffes / Tu refroidis » en famille. Même si ça ne dure que 5 ou 10 minutes, faites-le ! Vous n’avez pas idée du nombre de conflits qu’on désamorce ou du nombre de messages qu’on peut faire passer en jouant ou en répondant au besoin d’attention d’un enfant …
Une de mes mamans zen me disait ce matin que finalement il faut « surtout prendre le temps de les accompagner » … mais n’est-ce pas justement le cœur de notre mission de parent ? )
J’espère que ce message vous aidera si vous en avez besoin ou qu’il vous soutiendra dans votre démarche !