Education non violente
J’ai assisté l’autre jour à une scène qui m’a stupéfiée et fais réfléchir sur le sens de ce qu’on appelle l’éducation non violente.
La scène se passe dans un supermarché bondé, au rayon crudités : la femme hésite entre céleri et carotte râpée, l’homme s’agace de passer une heure devant chaque produit, l’enfant (3 ans environ) essaie de dire quelque chose mais personne n’y prête attention … la tension monte, l’enfant s’agite pour se faire entendre, le père s’énerve : la gifle part … la mère confirme la sentence d’un air satisfait: “normal, tu n’es pas gentil !”
Vue de ma fenêtre et sans vouloir faire de psychologie de comptoir : la gifle, Madame, vous était destinée mais on ne frappe pas une femme c’est illégal, interdit par la loi … un enfant : si. On peut.
Pourquoi est-il permis de frapper un enfant alors qu’il est interdit de frapper un homme adulte, une femme, une personne âgée et, en prison, le pire des criminels ? Nos lois ne permettraient-elles d’agresser que les plus faibles ?
En rentrant, j’ai signé le manifeste contre la “violence éducative” et décidé d’opter pour l’éducation non violente.
L’éducation non violente a pour objectif d’accompagner (plutôt que d’éduquer) nos enfants dans le respect, l’écoute, le dialogue et la non violence. Comment ne pas être séduit par un tel concept !
Mais comment faire lorsqu’on a été soi-même éduqué “à la dure” ? Quelques pistes …