Un enfant qui ne s’endort pas : comment faire ?

Cette semaine, je voulais partager avec vous une vidéo d’Isabelle Filliozat pleine de bon sens et de bienveillance qui m’aurait été d’un grand secours lorsque Jade était petite et que nous nous débattions avec son sommeil !

Nous avons tendance à penser que si notre enfant ne dort pas à l’heure dite (entre 20h et 21h en France), c’est que notre enfant a un problème et que nous, les parents, manquons de savoir-faire ! Et bien non ! Ça n’est pas le cas !

D’abord parce que l’heure du coucher est une donnée hautement culturelle (dans d’autres pays l’heure du coucher est plus tardive ou au contraire bien plus précoce) et ensuite parce que tous les enfants n’ont pas les mêmes besoins en matière de sommeil… comme chez les adultes, il y a les petits et les gros dormeurs, les « couche-tard » et les « lève-tôt » !

Alors même si nous caressions le doux projet de passer une soirée tranquille avec notre moitié … tenter d’endormir un enfant de force parce que nous avons décidé que c’était l’heure : ça ne fonctionne pas !

Vous le savez sans doute pour l’avoir expérimenté vous-même lors des réveils nocturnes : il n’est pas facile de s’endormir pas à la commande !

Il nous faut l’accepter, nos supers pouvoirs de supers parents trouvent ici leurs limites : nous ne pouvons “que” créer les conditions favorables à l’endormissement de notre enfant !

Alors face à un enfant qui ne s’endort pas que pouvons nous faire concrètement ?

1. Observez le !

Si votre enfant met 2 heures à s’endormir c’est peut-être qu’il n’a pas sommeil à l’heure où vous aimeriez qu’il dorme quittez l’horloge des yeux pour mieux observer les signes de fatigue chez votre enfant,

2. Déroulez votre rituel du coucher dès l’apparition des premiers signes…

pour ne pas laisser passer le premier train du sommeil. Certains enfant seraient prêts à s’endormir dès 19h … lorsqu’on veut les coucher à 20h, c’est trop tard le train du sommeil est passé et il nous faudra attendre le plus sereinement possible le train suivant !

3. Favorisez la sécrétion de mélatonine …

en baissant l’intensité lumineuse de votre maison et l’intensité de votre voix…

4. Remplissez le réservoir affectif de votre enfant…

pour lui permettre à votre enfant de mieux accepter la séparation que représente la nuit,

5. Lâchez prise et respirez…

Non, votre enfant n’a pas de problème ! Oui, il finira par s’endormir facilement si vous trouvez l’heure qui lui convient ! Dites-vous aussi que le moment où vous serez (enfin !) tranquilles arrivera bien assez tôt et vous regretterez alors ce moment de la petite enfance … bon pas ce moment-là précisément mais vous comprenez l’idée : cette situation est temporaire, n’en faites surtout pas un enjeu de pouvoir !

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Julie Lemaire